Aujourd’hui je voudrais partager une qualité avec vous que, selon moi, tous les investisseurs se doivent de cultiver. Je suis très heureux, car je peux vous dire que je possède cette qualité. Et sans passer pour un vantard (vous verrez pourquoi).
La bonne nouvelle c’est une qualité super facile à acquérir et à développer si on s’y prend bien. Elle rend la vie plus simple, moins lourde au quotidien. Par contre, la mauvaise nouvelle c’est que 99% des gens pensent que c’est un défaut… Mais rassurez-vous il y a de fortes probabilités, si vous lisez ce blog, que vous ayez en vous tous les ingrédients nécessaires !
Je vous le donne en 1000, je parle de la paresse !
Après tout y en a un qui a été élu sur un « Travaillez plus pour gagner plus» ! Probablement vous, avec les sourcils froncés
Houla doucement, ne me brûlez pas tout de suite sur la place publique pour parjure. Vous avez en partie raison, dans le fond. Ce ne sont pas ceux qui ne font rien qui gagnent de l’argent. Et ce n’est pas non plus votre cas puisque vous êtes déjà là en train de lire ces lignes pour vous sortir de votre situation.
D’ailleurs je ne peux pas vous blâmer de réagir comme ça, j’ai été élevé par mes parents justement dans les valeurs du courage et du travail. Mon père me répétait toujours :
Un coup de pied au cul – Sacré fromage !
Je suis ressorti de tout ça en prenant pour acquis ce qu’on a essayé de rentrer dans la tête. Mais pensez-vous qu’il suffit de bosser comme une brute pour gagner plus ? Oui c’est sûr vous pouvez faire des heures sup’ tous les jours. Vous allez gagner un tout petit peu plus. Vous allez vous tuer la santé, passer moins de temps avec votre famille et vos amis. Votre logement sera moins bien entretenu, etc. Au final, le peu que vous allez gagner en « matériel » vous allez largement le reperdre en confort de vie.
La fourberie du système c’est qu’il vous fait croire qu’il n’y a que comme ça que vous pourrez gagner plus d’argent. Le courage, l’ambition et la force de travail. Si vous n’avez pas ces valeurs et si vous ne bossez par dur vous n’aurez jamais rien.
Gaston Lagaffe : Courageux… quand c’est nécessaire !
Et bien ce n’est pas entièrement vrai. Pour gagner plus, vraiment plus, il faut AUSSI être un peu paresseux. Mais dans le bon sens du terme.
Ce que vous devez essayer de viser, c’est d’atteindre vos objectifs le plus facilement possible. Autrement dit, vous devez prioriser les actions qui vont potentiellement être les plus efficaces et les mettre en place de la manière qui vous demande le moins d’efforts. Entendez bien, on ne parle pas de ne pas faire d’efforts, mais d’en faire le moins possible pour obtenir ce que vous voulez ! La bonne nouvelle c’est que vous pouvez être ambitieux ET paresseux. Vous devez donc devenir un paresseux malin !
Un exemple. Mon ambition est de partager mes connaissances avec des milliers de personnes. J’ai deux choix qui s’offrent à moi.
Choix n°1 du “travailler plus pour gagner plus” : Je vais dans la rue, au bar et je répète inlassablement aux gens que je croise ce que je sais. Mettons que je ne mette qu’un seul petit quart d’heure pour dire tout ce que je sais (sacrée performance, car j’ai tendance à parler beaucoup sur beaucoup de sujets). Pour atteindre un objectif de seulement 1000 personnes, il me faudra 250 heures ! Soit près de 8 semaines de travail.
Choix n°2 du paresseux malin : Je rédige cet article, j’y mets tout mon cœur. Cela me prend, mettons 3h (oui je rédige bien moins vite que je ne parle ! 
sans compter l’aspect technique du blog) et puis… c’est tout ! Je peux montrer cet article à 1, 10, 654, 10 000 personnes ! Ça ne me prendra que les quelques microsecondes nécessaires à envoyer le lien.
Au final, dans les deux cas j’ai fait preuve de courage, j’ai fourni un vrai travail. Dans les deux cas, j’ai fait preuve d’ambition à vouloir communiquer avec beaucoup de personnes. Sauf que dans un des deux cas cela m’a coûté 98.8% d’efforts en moins pour le même résultat. Cela me laisse donc près de 247 heures pour faire tout ce dont j’ai envie. Par exemple me fixer de nouveaux objectifs ou bien aller jouer avec mon chien.
Alors les questions qui me viennent en tête sont : et vous ?
- Est-ce que vos parents ou l’école vous ont bien enfoncé dans la tête que c’était très mal d’être paresseux ?
- Pensez-vous qu’il soit si difficile que ça de faire rentrer un peu de paresse maline dans votre vie ?
Après tout, il y en a un autre qui a été élu sur « le changement, c’est maintenant ! »
Laissez-moi un commentaire, je le lirai bientôt, en attendant je vais aller profiter de mes 247h fraichement libérées pour faire un peu de sport !
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